vendredi 4 juillet 2014

Le repiquage du riz



 Les rizières, miroirs du ciel-Kentung

 Semi arrivé à maturité-Terre palung
 état Shan

Transport des plans de riz à
repiquer à la rizière-Mandalay

Répartition des plans-Mandalay

Labourage avant repiquage-Mandalay

Travail sur rizière inondée-Mandalay

Offrandes aux esprits-Mandalay

Le travail commence tôt, vers 6h3 afin
de profiter de la fraîcheur matinale
Pathein

Les paysans doivent s'adapter aux variations climatiques
Hpa an

Parfois l'eau se fait rare-Hpa an

Travailleurs  saisonniers- Mandalay

 Les techniques varient suivant les régions,
 ici chacun sa bande de terre à repiquer.
Hsipaw

Le repiquage est souvent réalisé
par les femmes-Kyaukme

 Des gants et des guêtres  protègent
 de l'eau et des serpents
Kentung

Les plans de riz sont repiqués un à un

 Il faut aussi se protéger du soleil brûlant-Mandalay

 Mini plans de riz-alignement
avec cordelette-Pathein

A kentung une autre façon de se
protéger du soleil=des ailes végétales

Retour au village-Kentung

Rizières de montagne, en terre Palung
nord état Shan

En Birmanie la mousson débute mi avril, mai. Elle est divisée en 2 pluies: mai juin puis juillet aout septembre octobre. Les paysans attendent la fin des premières pluies pour repiquer les jeunes plans de riz préalablement préparés avec les grains précieusement conservés de la précédente récolte. Ces pluies sont déterminantes pour assurer une bonne récolte.Le riz doit commencer à pousser dans l’eau puis la terre doit s’assécher peu à peu pour enfin être totalement sèche au moment de la récolte.

Si la situation de leurs terres le permet, les paysans utilisent l’eau des rivières et canaux avoisinant pour suppléer à l’irrigation de leurs rizières. Les moins chanceux sont totalement dépendant de la pluie. 

En montagne on pratique la culture sèche. Les terrains escarpés, à moins de les travailler en terrasses, ne permettent pas l’inondation, le riz met alors un peu plus de temps à pousser et une seule récolte est possible par an.

Les paysans birmans sont généralement humbles, peu de mécanisation dans le travail des champs, parfois quelques machines souvent louées entre voisins pour minimiser les frais. On travaille  en famille, s’il le faut on emploie des saisonniers. Le travail est fastidieux , position courbée, pieds et mains dans l’eau, sous le soleil brûlant, et souvent réalisé par les femmes.

Chaque matin , avant de démarrer la journée, les paysans préparent les offrandes  aux esprits (Nats) de la rizière pour leurs demander protection contre les intempéries, les serpents, rats, crabes, les voleurs de riz et autres désagréments. 

2 commentaires:

La bobine de Lisette a dit…

Bonjour Virginia, tes photos sont magnifiques. Es-tu repartie ? Merci beaucoup pour ce billet qui donne envie de partir "sur la route". Bises.

surlaroute a dit…

Prochain départ prévu pour novembre! Bel été à toi . bises